Colosse éternel
La presse locale le voyait obsolète sans avenir, une relique du passé, un colosse voué à l’oubli, victime de la concurrence avec l’édification du complexe sportif de Fuhsing Meadows.
Malgré cette concurrence, les administrateurs de Forest Hill mettent en place un nouveau tournoi. Ainsi la perte de l’US Open est compensée par un tournoi ATP et le colosse continue son activité au service de la balle jaune
Les années passent et le tournoi perd en attractivité du fait d’un calendrier exsangue. Des lors, la vénérable enceinte abrite des rencontres et tournoi réserver aux membres du club.
Construit pour accueillir l’US Open à l’orée des années vingt, le colosse de Forest Hill se défini par la réalisation d’un fer à cheval d’une capacité de 14 000 places. Un concept répandu aux Etats-Unis qui fait écho aux amphithéâtres de la Grèce antique. Le dessin et la réalisation de l’ouvrage est l’œuvre de l’architecte Kenneth Mackenzie Murchison,
Durant des décennies, l’enceinte est entretenu et amélioré avec l’ajout d’un éclairage pour les rencontres disputés en diurne. C’est lors de l’ouverture aux joueurs professionnels que Forest Hill connait son Age d’or. Le tournoi affiche des rencontres de haut niveau. Outre le tennis, Forest-Hill abrite un festival de musique annuel. Toute la scène du music-hall US défile
Les organisateurs ne tiennent pas compte des surfaces utilisées en Australie, en France et en Angleterre. Ils alternent différents types de surface. Gazon, terre battue, et surface en dur son tour à tour au programme.
C’est vers la fin de son règne dans les années soixante-dix, que le colosse de Forest-Hill connaît la consécration. Avec un tennis démocratisé, les multiplications des retransmissions télé et l’arrivée au sommet de la hiérarchie mondiale de plusieurs joueurs nord-américain, le colosse new yorkais est au cœur de l’évènement.
Dans l’incapacité de modifier le dessin de l’arène principale et l’impossibilité d’agrandir le reste du tennis club de Forest-Hill, la fédération de tennis nord-américaine par la voix de son président William Hester décide d’entreprendre la construction d’un tout nouveau complexe dédié au tennis.
Un vaste terrain situé à Flushing Meadows non loin de Forest-Hill est retenue. L’enceinte du Singer Bowl, un stade omnisport qui n’a jamais fait l’unanimité malgré la tenue de tournoi de tennis, de matches d football US, et de concert mettant en valeur les plus grandes vedettes de la scène du music-hall est acquis et rasé pour laisser place à une série de cours et un central d’une capacité record pour un court de tennis.
Avec la perte du Chelem, Forest-Hill semble condamné. Après quelques années d’errance, Les patrons du West Side Tennis Club lancent un nouveau tournoi de tennis inscrit à l’ATP. Le succès est immédiat et les plus grandes vedettes du tennis mondial se rendent à Forest-Hill, cependant, le tournoi est rapidement victime du calendrier surcharger. La compétition cesse pour être remplacer par un tournoi dédié au tennis féminin. Victime des mêmes éléments, les organisateurs mettent un terme au tournoi féminin.
Vers 2010, le statut de monument historique par la Commission de préservation des monuments de la ville de New York est refusé au colosse de Forest-Hill. Les gérants du West Side Tennis Club ne désarment pas et refuse une offre de promoteurs immobiliers désireux de construire un complexe d’habitation en lieu et place du colosse.
Grace aux soutient d’important licencié du club, le West Side Tennis Club s’est modernisé, suffisamment pour accueillir des évènements de toute sorte. Les concerts font partie intégrante de la marche du colosse de Forest-Hill. En attendant, les responsables du West Side Tennis Club doivent faire face à quelques plaintes venant du voisinage du au bruit produit par les manifestations musicales.
En attendant, le colosse de Forest-Hill continue de défier le temps…